A certaines périodes de ma vie, je vivais énormément soit pour les autres,
Soit pour des objectifs que je me fixais.
(ces objectifs, me semblait-il, m’apporteraient des améliorations dans ma vie : plus de bien-être, de plaisir, de bonheur).
Pour tout ce que je faisais, je réfléchissais si ce serait bien perçu. Si je ne devrais pas être plus comme ci ou comme ça.
Je participais à énormément de soirées, de rencontres, d’événements… pour me sentir de le coup.
Quand je passais du temps seul, j’étais un peu partagé… bien-sûr, je me sentais bien.
Très bien même.
J’adorais être seul.
Mais il y avait la culpabilité.
Est-ce que je ne m’isole pas trop ?
Et les autres, qu’est-ce qu’ils font ? Je ne suis pas en train de rater quelque chose ?
Aussi, dans mes projets, dans mes décisions… c’était énormément guidé par ce que les autres pourraient en penser.
Exemple : organiser une soirée d’anniversaire avec plein d’amis, parce que c’est bien. C’est comme ça qu’il faut faire. Je n’avais jamais fait autrement d’ailleurs. Même si c’était toujours un stress énorme.
Autre exemple : entretenir des relations avec des personnes qui ne m’apportaient pas grand-chose, relations superficielles, qui finalement me prenaient plus d’énergie qu’elles ne m’apportaient de plaisir.
Plus tard, ces dernières années, c’était plutôt ma vie de famille qui me guidait.
Est-ce qu’ils vont être heureux si je fais ci ou ça ?
Est-ce que ça va faire plaisir à ma femme ?
A mes enfants ?
Et « moi », dans tout ça, ça passait au second plan.
Et je voyais mes grands projets futurs : déménager, partir en vacances, etc.. comme les choses qui allaient enfin m’apporter bonheur et sérénité,
Bientôt…
Or, ce que j'ai fini par comprendre : c'est que le bonheur n’attend pas.
Il est à rechercher au quotidien.
En faisant des choses pour soi !
En écoutant nos envies profondes.
Qu’importe si c’est « bien »,
Ou « pas bien »…
L’important est qu’on le sente.
Que notre intuition nous dise : c’est de ça dont tu as besoin pour être heureux.
Aujourd’hui en tout cas.
Demain ?
On verra.
Et quand on est introverti :
apprendre à profiter de la solitude : sans culpabiliser ni sans s’ennuyer…
… est probablement une clé importante du bonheur, si ce n’est LA clé.