Vous avez probablement subi de plein fouet notre société extravertie.
Une société où il faut être dynamique,
Gai,
Plein d’entrain,
Avoir toujours le petit mot pour rire,
Etre bavard,
A l’aise en public,
Etc.
Voilà des valeurs, des idéaux, véhiculés par notre société.
Et pourtant, nombre de grands hommes sont des personnes discrètes, intérieures, qui préfèrent l’introspection et le calme aux grandes foules.
Nombre de personnes autour de vous, mais aussi à la télé, dans votre entreprise, etc… SONT des personnes plutôt discrètes, plutôt calmes, qui préfèrent un travail bien fini et bien réfléchi à une soirée pleine de monde et très animée.
Il n’y a rien de mal à être une personne discrète, calme, réservée, réfléchie, intérieure.
C’est un tempérament, naturel.
Une manière d’être.
Qui est belle, elle aussi.
Ces valeurs extraverties ne signifient pas que les personnes introverties ne sont pas appréciées.
Souvent, des personnes introverties, calmes, intérieures, qui ont confiance en elles… sont très appréciées.
Justement pour ce qu’elles sont : on peut compter sur elles, leur écoute, leur profondeur. On passe on bon moment ensemble, calme. Etc.
Le problème, c’est que depuis tout petit, on nous a fait penser que cette manière d’être n’est pas normale.
Nous avons appris à nous en vouloir.
A jouer un rôle, pour être plus « sociable »… au sens donné par les extravertis (à savoir parler beaucoup, être dynamique, gai, expressif…).
Et dès qu’on n’arrive pas à jouer ce rôle, dès qu’un événement nous déstabilise, on perd pied.
Et on s’en veut.
On ressasse ce qu’on aurait dû dire. Faire.
On a l’impression qu’on devrait changer.
Même si on a bien conscience qu’on devrait plutôt rester nous-même.
Mais on a beau faire : la pression pour essayer de changer est trop forte.