J'étais hyper stressé, dans pleins de moments de ma vie.
Je voyais un ami ?
Le lendemain je ressassais, me demandais si je n’avais pas trop parlé,
ou si je m’étais assez intéressé à lui,
Ou si… etc etc.
L’imagination pour se prendre la tête sur ce genre de trucs est assez illimitée.
Pourtant, clairement, depuis que j'ai appris à respecter mon tempérament introverti ces dernières années, je suis beaucoup plus à l’aise dans mes relations.
Clairement, j’ai appris à être moi-même et ne pas stresser pendant les rencontres,
à être à l’écoute de mon énergie,
à dialoguer en toute simplicité, en respectant ma manière d’être calme et réfléchie.
Dans mes relations, je me sens 100 fois mieux qu’il y a encore quelques années.
(En grande partie grâce à tous les outils que j’ai appris pour mieux connaître et mieux respecter mon tempérament introverti,
et que je partage avec vous sur mon blog et dans mes formations).
Mais un truc revenait encore et encore :
L’art de me prendre la tête après les rencontres,
En ressassant pendant des heures ce que j’aurais peut-être dû faire autrement
Bien-sûr, je savais pertinemment que ressasser ainsi est stérile,
Une perte d’énergie totale qui n’avance à rien du tout,
Si ce n’est à perdre son temps.
Mais de là à stopper cette petite musique, plus facile à dire qu’à faire.
Aussi, j'avais un mal fou à prendre des décisions.
Même les décisions toutes simples du quotidien.
J'étais capable de passer des heures sur de toutes petites décisions,
et des semaines, des mois... sur des décisions plus importantes.
Bien-sûr, je SAVAIS au fond de moi que j'y passais trop de temps.
Qu'il y a un moment : il faut passer à l'action.
Mais je n'y arrivais pas.
Tout cela créait un grand stress en moi.
Bien-sûr, je n'étais pas stressé en permanence,
mais il y avait plein de moments où j'étais stressé,
et regrettais de ne pas plus profiter de l'instant présent.
Par exemple : le soir avec mes enfants.
On est en train de lire, ou de jouer, ou de discuter autour de la table...
... bref de passer un bon moment ensemble.
Et moi, je n'arrivais pas à être vraiment "là". Avec eux.
Je ne pouvais pas m'empêcher de penser à un truc pour le boulot,
ou à un truc qui s'était passé la veille,
leur besoin de parler, de raconter leur journée, me fatiguait,
j'étais agacé, et encore plus énervé de ne pas arriver à simplement profiter d'eux.
Une sorte de nervosité.
Qui m'empêchait de passer à l'action,
et m'empêchait de profiter pleinement de l'instant présent.
J'avais vraiment l'impression de passer un peu à côté de ma vie.
De voir mes enfants grandir et de ne pas vraiment en profiter.
D'avoir un boulot "de rêve" (blogueur : j'écris beaucoup, je suis chez moi, je bosse quand je veux si je veux... que demande le peuple !)...
... mais de n'avoir pas vraiment le sentiment de vraiment en profiter.
D'être toujours dans ma tête là où je ne devrais pas...
... au lieu de simplement être ici, à profiter de ce que la vie m'offre de plus simple au quotidien.